de la seconde armée de la Loire
Combat de Villermain et Séris
11 décembre 1870
Sources : Chanzy, Du Casse, Grenest, Lambert, Rousset
La 2e armée prussienne se met en retraite pour gagner la ligne
du Loir, qu'elle atteint péniblement les 13 et 14, sans cependant que l'ennemi
l'ait inquiétée sérieusement.
Frédéric-Charles
quitte Orléans avec les IIIe et Xe corps
et vient prendre la direction supérieure des opérations contre Chanzy.
(Romagny_29)
Combat de Villermain :
Au point du jour, la division Colin
(2e du 21e corps) s'avance
de Mézières et de
Villermain, dans la direction de Baccon.
Une lutte assez vive s'engage aussitôt entre ces troupes, et celles de la
division Wittich.
Le combat se prolonge jusqu'au soir, immobilisant toute la droite des Allemands,
qui ne peuvent déloger les Français de Villermain.
(Lambert_193).
Combat de Séris :
Au centre, les 2e et 3e divisions du
17e corps
se portent en arrière
et vont occuper les villages de
Roches
et de Concriers ;
La 1re division se dirige sur
Séris
, mais elle est attaquée par une
brigade de la XVIIe division d'infanterie prussienne
, qui est venue prendre la place des Bavarois.
Le général
Roquebrune repousse les colonnes ennemies et se maintient
dans Séris.
A droite, le mouvement menace d'être plus dangereux ; c'est le point faible
de la ligne française.
L'amiral Jauréguiberry
dirige lui-même la retraite, qui doit s'effectuer
de Toupenay
sur Séris
, pour la division Desplanques
(lere du 16e corps), et de Tavers
sur
Avaray
, pour la colonne du
général Camô.
La 1ere division bavaroise, éprouvée la veille, doit
partir à Orléans où se trouve déjà la
IIe division du même corps.
La XVIIe division
doit remplacer le corps bavarois
, et former ainsi le
centre des lignes allemandes, tandis que le
Xe corps doit former leur
gauche, en occupant les anciennes positions de la
XVIIe division.
Tous ces mouvements sont en voie d'exécution dans la matinée du 11, et les
allemands, n'ayant aucun soupçon des intentions du général Chanzy, laissent
la droite opérer son mouvement de retraite sans presque l'inquiéter.
La 2e division de cavalerie (général Stolberg) est la seule à
avoir quelques engagements avec les arrière-gardes.
(Lambert_193_195)
Positions françaises dans la soirée du 11 décembre :
Les positions françaises forment un angle, dont l'ouverture se trouve
en face des Allemands.
La droite de cet angle est formée par le centre et la droite, sur la ligne
Roches-Concriers-Séris-Avaray.
La gauche de l'angle est formée par le 21e corps et occupe la ligne
Lorges-Poisly-Villermain.
Le quartier-général est à
Talcy.
Le IIIe corps, qui arrive le même jour à
Beaugency, doit former
la réserve générale de l'armée allemande.
Le XIIIe corps, sous les ordres du grand-duc
de Mecklembourg,
doit constituer la droite, tandis que le
Xe corps, dont l'effectif vient
d'être augmenté, par suite du retour d'un certain nombre de bataillons détachés,
doit former la gauche des lignes allemandes. (Lambert_195).
Le généralChanzydonne les instructions à ses troupes
pour la journée du 12 décembre.
(Instructions du
11 décembre 1870) (Chanzy_159r_170)
Références bibliographiques : Journée du 11 décembre |