Octobre
Sources : d'Aurelle, de Blois, Chanzy, Chevalier, Crémieux,
Ducasse, Glais-Bizoin, Grenest, Aimé Jaÿ, Emile de Keratry, Alexandre
Lambert,
Pierre Lehaucourt, P.& V. Margueritte, Aristide Martinien, de la Motte Rouge, G. Mauguin &
H. Lachouque, Jules Mazé, Moltke, Pourcet, Puchesse, Rousset
Octobre : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
Journée du 1er octobre 1870 :
Le général de Polhés dispose de 15 bataillons
et demi et 6 régiments de cavalerie. (Rousset)
La délégation de Tours émet un décret
qui fixe au 16 octobre l'élection des membres de l'Assemblée nationale.
(GB_84)
Neuville-aux-Bois | martinien_5_page70 | INFANTERIE DE LIGNE, 29e Régiment de marche | GOUBLET (V.J.) Capitaine, blessé |
Journée du 2 octobre 1870 :
Décret
instituant les cours martiales pour réprimer l'indiscipline des troupes.
(Chevalier_63), (Aurelle_30)
Arrivée du général
Uhrich à Tours. (Chevalier_71)
Le général de Polhés décide une offensive;
la brigade de Longuerue se porte sur Chevilly, la brigade Michel sur Meung.
Le général de Morandy remplaçant le général
Bertrand est chargé de la défense de la forêt avec 6 bataillons. (Rousset)
Sur ordre de Tours, la 2e brigade de la 3e division du 15e corps
doit rejoindre Epinal. Cette brigade sera remplacée et commandée
par le général Martinez. (LMR_34)
Journée du 3 octobre 1870 :
Démission de l'amiral Fourichon en tant que ministre de
la guerre. (Crémieux_8)
Crémieux reprend ce ministère par intérim
avec le général Lefort pour secrétaire.(Chevalier_74)
Journée du 4 octobre 1870 :
Méconnaissance des positions des allemands. Avant-postes
à Toury.
Affaire d'Epernon (route de Rambouillet à Chartres) entre des
gardes nationaux et mobiles et la 13e brigade de cavalerie, colonel Von Alvensleben,
soutenue par des fractions d'infanterie du 1e bavarois.
martinien_6_page70 | GARDE NATIONALE MOBILE, 63e Régiment provisoire (Eure-et-Loir) | LECOMTE (M.F. H.) Chef de bataillon, tué |
martinien_6_page70 | GARDE NATIONALE SÉDENTAIRE d'Eure-et-Loir (Droue) | MARTIN(L.-D.) Sous-Lieutenant,tué. |
A Bourges, le général de la Motte Rouge rencontre
les officiers du 15e corps. (LMR_34)
Par décret, le gouvernement de Paris décide le départ
du ministre de l'intérieur, Léon Gambetta, pour Tours.
(Décret
du 4 octobre 1870).
Le général de Wittich prend le commandement de la XXIIe division.
Journée du 5 octobre 1870 :
Combat de Toury : (route de Paris à Orléans) | (Grenest_31) | |
Troupes françaises |
|
Troupes prussiennes |
Général Reyau |
![]() |
Prince Albrecht |
Reconnaissance offensive sur Toury | ||
Long combat d'artillerie
|
||
Division de cavalerie Reyau |
|
IVe division de cavalerie allemande 5000 cavaliers, 2000 fantassins (Puchesse_24) |
Bilan : 2 officiers grièvement blessés (6e hussards); |
|
Bilan : Retraite sur Etampes |
Récit du combat de Toury : |
![]() |
martinien_7_page70 | ARTILLERIE, Régiment monté ex-Garde (14ebatterie) | DERENNES (E.-R.-F.) Lieutenant, blessé. |
martinien_7_page70 | CAVALERIE, 6e Régiment de hussards | LOYSEL (E.-M.) Chef d'escadrons, blessé, mort le 16 DEBOURGOING (M.-H.P.-A.) Lieutenant, blessé |
Reyau transmet un compte rendu de cette journée à
la délégation à Tours.
Encouragée par le succès de cette journée,
la délégation de Tours prescrit au général de la
Motte Rouge le transfert de son QG à Orléans. (LMR_39)
L'agence Havas annonce dans les journaux une victoire française.
Les prussiens évacuent Pithiviers et ses environs (Puchesse_25).
De Moltke s'inquiète de cette situation et attend des informations
sur l 'ampleur des troupes françaises sur Orléans.
Combat de Pacy-sur-Eure : | ||
Troupes françaises |
![]() |
Troupes prussiennes |
Mobiles du général Delarue, |
![]() |
Fractions de la IIIe division de cavalerie commandées par le général-major Von Bredow |
Le général Borel se rend à Orléans pour faire
le point de la situation avec le général de Polhès
(LMR_39) |
![]() |
Journée du 6 octobre 1870 :
L'état-major allemand ordonne une offensive sur la Loire :
Ordre du 6
octobre du chef d'état-major de la IIIe armée, Blumenthal. (LMR_39)
Moltke ordonne à Von der Tann de marcher sur Orléans
par Toury et de repousser les français au sud de la Loire.(Lambert_20)
Von der Tann commande le 1e corps bavarois qui a participé à
la bataille de Sedan. |
![]() |
Le général de la Motte Rouge quitte Bourges et installe son QG
à Orléans.
Il prend la direction supérieure des opérations sur la rive droite
de la Loire et ordonne le regroupement des 2e et 3e division à Orléans.
La 1ere division doit occuper Gien et Montargis.
(LMR_41)
Ces déplacements seront retardés à cause de problèmes
d'acheminements par voie ferrée.
La 1e division est envoyée sur Gien pour gagner ensuite Montargis et
Fontainebleau.
(Rousset)
![]() Les troupes chargées de la défense d'Orléans et de la forêt étaient ainsi réparties: 12e régiment de mobiles (Nièvre) et régiment du Cher à Cercottes, à Saran et en ville. 3e bataillon du régiment de la Charente à Bellegarde et Lorris. deux bataillons du Lot à Loury et lieux voisins. un bataillon du Loiret (dépôt à Châteauneuf). (LMR_42) |
Ces corps avaient été placés sous les ordres du colonel Morandy, des tirailleurs
algériens. Ils étaient chargés de garder la forçat dans toute son étendue.
Il faut ajouter à ces troupes le bataillon de tirailleurs algériens et le 29e régiment
de marche, régiment de très nouvelle formation, comme tous les corps de mobiles
qui viennent d'être mentionnés, et dont la discipline laissait à désirer.(LMR_42)
Seul, parmi les mobiles, le régiment de la Nièvre avait reçu des fusils Chassepot; les autres corps, assez mal outillés, d'ailleurs, en effets de campement, d'équipement et de chaussure, étaient armés du fusil ancien modèle, ce qui leur donnait peu de confiance. (LMR_42)
Journée du 7 octobre 1870 :
Départ de Paris à 11h du matin du ballon l'Armand Barbes;
A son bord, Gambetta, Spuller et l'aéronaute Trichet.
Arrivée près de Montdidier à 14h45. (Chevalier_97)
Arrivée des zouaves pontificaux à Tours. (Chevalier_67)
Le Ie corps bavarois atteint Arpajon en fin de journée. (Lambert_22)
Affrontement à Ablis (nord-est de Chartres) entre des francs-tireurs
et une compagnie bavaroise et un escadron du XVIe hussard prussien.
Le 7 au matin, lorsque le général Reyau se porta avec la cavalerie sur Pithiviers,
les mobiles du 12e régiment (Nièvre) et une partie de ceux du Cher reçurent
l'ordre d'aller occuper les positions d'Artenay et de Chevilly;
le 12e de mobiles fut même porté jusqu'à Toury.
Ces troupes étaient placées sous les ordres du
lieutenant-colonel de Bourgoing, du 12e régiment de mobiles. (LMR_42)
Reconnaissance sur Pithiviers (division Reyau, brigade Michel, tirailleurs
algériens, 29e de marche) pour évaluer les forces prussiennes
sur Malesherbes et Etampes. (LMR_41)
Journée du 8 octobre 1870 :
A cette date, le général von der Tann avait sous ses ordres les troupes suivantes
: Le Ie corps bavarois à 4 brigades, la XXIIe division prussienne, les IIe,
IVe et VIe divisions de cavalerie.
Soit un total de 35 bataillons, 86 escadrons, 29 batteries, c'est-à dire environ
25000 fantassins, 12000 cavaliers et 174 pièces.
(LMR_46)
La XXIIe division incendie Ablis.
Von der Tann avec le Ie corps bavarois quitte Arpajon et marche sur Etampes.
La IIe division de cavalerie rejoint la IVe près d'Angerville.(Lambert_22)
Escarmouches de Marolles (sud d'Etampes), entre des corps francs et la 2e
division de cavalerie, lieutenant-général Von Stolberg.
martinien_8_page71 | CORPS FRANCS, Eclaireurs de la Seine (section d'Orléans) | AMY, Lieutenant, blessé |
Les généraux de Polhès, Borel et de la Motte-Rouge se
rendent par chemin de fer à Tours.
Ils assistent vers midi à une
réunion avec l'amiral Fourichon, les généraux Fiéreck
et d'Aurelle.
La marche sur Paris est considérée comme impossible au vu de l'état
général des troupes. (LMR_45)
Journée du 9 octobre 1870 :
Gambetta arrive à Tours à midi. |
![]() |
Arrivée de Garibaldi à Tours.(Chevalier_99)
La XXIIe division occupe Etampes.(Lambert_23)
A 6 heures et demie du matin, les allemands prenaient la direction d'Orléans
sur trois colonnes, dans l'ordre suivant :
Au centre, sur la route de Paris, les 1ere et 2e brigades bavaroises et la division
prussienne;
A droite, la 3e brigade couverte, en avant et sur ses ailes, par la IVe division
de cavalerie et les cuirassiers bavarois ;
A gauche, la 4e brigade couverte par la 2e division de cavalerie.
De nombreuses escarmouches eurent lieu avec les francs-tireurs qui couvraient
le front des lignes françaises à Rétreville, Angerville, la ferme de la Vallée,
Nord, Guigneville, etc.
Le soir, le 1e corps bavarois cantonnait dans le triangle Baudreville, Ourville,
Allainville.
La 4e division de cavalerie atteignait Neuvy-en-Beauce; la 2e, Outarville.
(LMR_47)
La cavalerie prussienne arrive à Angerville au matin.(Lambert_23)
Combat d'Angerville : | ||
Troupes françaises |
|
Troupes prussiennes |
Francs-tireurs : les Partisans du Gers |
![]() |
cavalerie prussienne et avant-garde du corps bavarois |
Bilan: un tiers est fait prisonnier |
![]() |
Bilan: Prise du village vers midi |
Les bavarois retardés par ce combat n'arrivent à Toury qu'en
fin de journée.(Lambert_24)
La division de Polhés se retire sur Orléans par Chilleurs-aux-Bois
et Loury, menacée par la 2e division de cavalerie.(Lambert_24)
Le général de la Motte-Rouge, prévenu de la marche de l'ennemi,
prescrivit immédiatement, par le télégraphe, au général Reyau d'avoir à
se replier dans la journée même sur Artenay, Creusy et Chevilly, avec le bataillon
de tirailleurs algériens et le bataillon du 29e de marche qui étaient avec lui.
La brigade Dastugue, dont une reconnaissance dans la direction de Malesherbes
avait essuyé quelques coups de canon dans la journée, reçut l'ordre de conserver
Pithiviers avec les mobiles de la Charente et de n'évacuer cette position que
devant des forces supérieures qui rendraient la position intenable.
Le général Morandy devait reprendre le commandement des troupes de la forêt,
et en cas d'attaque, y faire la plus vive résistance.
Au reçu de cet ordre, le général Reyau fit ses dispositions de départ et, vers
les 5 heures du soir, il mettait sa colonne de cavalerie en route pour Neuville,
où il arrivait vers 10 heures, s'y reposait 4 heures, dirigeait de ce point
la brigade de Longuerue avec l'infanterie sur Artenay, la brigade Michel sur
Creusy, et, de sa personne, se rendait avec la brigade de cuirassiers à Chevilly.
Dans cette même soirée du 9, les régiments de mobiles de la Nièvre et du Cher,
informés de l'approche de l'ennemi, se repliaient aussi sur Chevilly et Cercottes.
Le général Peytavin, commandant la 3e division, était arrivé dans la journée
avec quelques bataillons qui furent campés en avant du faubourg Saint-Jean,
dans la direction des Ormes.
Pour rester plus à proximité de ses troupes, cet
officier général établit son quartier général à la tête du faubourg. (LMR_48)
La 1e division du 15e corps (général des Pallières) formée
à Nevers reçoit l'ordre de se diriger sur Gien. Les 2e et 3e divisions
doivent rejoindre Orléans. (LMR_46)
Journée du 10 octobre 1870 :
Gambetta prend le ministère de la guerre (en plus de celui de l'intérieur).
Il apporte un décret du gouvernement de Paris qui annulle l'élection
des membres de l'Assemblée nationale prévue pour le 16 octobre.
Il congédie le général Lefort, malade, et le remplace par
M. de Freycinet en tant que délégué à la guerre. (GB_87)
Les bavarois arrivent vers 10h sur Artenay. Les français occupent la
ligne Arthenay - Patay. (Lambert_24)
Combat d'Artenay : | (Grenest_40) | |
Troupes françaises |
|
Troupes prussiennes |
Brigade Michel : 2e et 5e lanciers,3e dragons Brigade de Longuerue : 6e hussards, 6e dragons 12e mobiles de la Nièvre Un bataillon de mobiles du Cher Chasseurs du 4e bataillon de marche Chasseurs du 8e bataillon de marche 29e de marche Tirailleurs algériens |
![]() |
Général Von der Tann, 2 divisions du 1e corps bavarois XXIIe d'infanterie |
Les troupes se replient en ordre sur Orléans couvertes par deux régiments de zouaves qui défendent Artenay. |
80 pièces d'artillerie sont établies à Poupry La 2e division de cavalerie s'avance sur la droite. La IVe division de cavalerie s'avance sur la gauche. |
|
Bilan : un millier de soldats faits prisonniers |
|
Bilan: Prise d'Artenay vers 16h Von der Tann y établit son QG |
![]() |
Récit du combat d'Artenay du 10 octobre : |
![]() |
martinien_9_page71 | 10 octobre 1870. Combat d'Artenay (Loiret). | . |
La XXIIe division (Von Wittich) occupe Poupry. (Lambert_25)
Combat de Cherisy (près de Dreux) opposant les 2e et 3e bataillons des mobiles de l'Orne à la division de cavalerie du général Rheinhaben. (Des Moutis_19)
Journée du 11 octobre 1870 :
6h du matin : Offensive des colonnes allemandes sur Orléans:
1e brigade bavaroise en réserve
extrème droite : IVe division de cavalerie vers la Loire pour couper la
route de Beaugency
droite : XXIIe division se dirige sur Orléans par Sougy, Huêtre,
Boulay et Ormes
centre : 2e brigade bavaroise à droite de la grande route, 3e et 4e brigades
bavaroises sur la route de Chevilly
gauche : 2e division de cavalerie vers la forêt d'Orléans
(Lambert_26)
Côté français :
Au centre : La légion étrangère défend la route
de Paris, Les Aydes et le faubourg Bannier. (Puchesse_27)
A gauche : La XXIIe division se heurte aux troupes françaises (volontaires
de l'ouest, 27e de marche, 10e batterie d'artillerie).
Elle occupe bientôt Saran puis Saint-Jean-de-la-Ruelle et enfin le faubourg
Saint-Jean. (Puchesse_27)
La XXIIe division établit son artillerie sur les hauteurs d'Ingré
et bombardent la ville vers 17h.
Echange de feu
d'artillerie durant 5 heures. (Lambert_27)
A droite : Les mobiles de la Nièvre et le 3e bataillon du 39e de ligne
défendent la gare des Aubrais. (Puchesse_27)
Violentes fusillades sur tous les fronts sous un bombardement intensif.
Erstürmung des eisenbahndammes vor Orléans durch das I. Bayrische
corps am 11. oktober 1870 - Chr. Speyer
Prise d'Orléans : | (Chevalier_109) | |
Troupes françaises |
![]() |
Troupes prussiennes |
7600 hommes dont : |
|
Général Von der Tann, 40000 bavarois et prussiens |
Pertes : 2000 hommes hors de combat légion étrangère :(600 tués ou blessés, 250 prisonniers) volontaires de l'ouest (15 tués) |
Pertes : Les bavarois ont perdu 45 officiers et 969 hommes de
troupe, |
|
Bilan : Retrait d'Orléans |
|
Bilan : Occupation d'Orléans |
Vers 18h, le maire de la ville demande l'arrèt des bombardements, annonçant
l'évacuation des troupes françaises. (Lambert_27)
Après avoir brûlé une trentaine de maisons dans les faubourgs,
les prussiens entrent dans Orléans vers 19h. (Puchesse_28)
Vers 23h, Von der Tann entre dans Orléans.
Le général de la Motte-Rouge fait retraite sur la rive gauche
de la Loire par la Ferté-Saint-Aubin et établit son QG à
Lamothe-Beuvron.
Von der Tann va s'établir à Orléans. (Lambert_27)
Les divisions de cavalerie vont effectuer des reconnaissances sur Vierzon
et Bourges ainsi que sur les deux rives de la Loire.
(Lambert_28)
La ville doit payer une contribution de deux millions de francs et assurer
l'intendance pour le corps bavarois et la XXIIe division prussienne.(Lambert_29)
|
Récit du combat d'Orléans du 11 octobre : |
![]() |
Le général de la Motte-Rouge est relevé de
son commandement par Gambetta. (Dépêche
du 11 octobre 1870), (LMR_81)
Le général d'Aurelle de Paladines est nommé
au commandement du 15e corps d'armée. (Aurelle_3)
Journée du 12 octobre 1870 :
La 2e division de cavalerie est en reconnaissance en Sologne.
La 4e division de cavalerie explore les deux rives de la Loire. (Lambert_28)
Les troupes du général de la Motte-Rouge stationnent sur une
position fortifiée vers Salbris sur la rive gauche de la Sauldre. (Lambert_41)
Le général d'Aurelle de Paladines prend possession de son commandement
à la Ferté-Saint-Aubin. (Aurelle_3)
Journée du 13 octobre 1870 :
Paris : Combats de Bagneux, Châtillon et Clamart.
Le gouvernement de Tours nomme le général d'Aurelle de Paladines
au commandement des 15e et 16e corps ainsi qu'aux commandements supérieurs
régionaux de l'Ouest et du Centre.
(Dépêche
du 13 octobre 1870). (Aurelle_8)
Le général d'Aurelle de Paladines accepte le commandement des
15e et 16e corps mais refuse celui des commandements supérieurs régionaux.
(Dépêche
du 13 octobre 1870) (Aurelle_10)
Création de la 1e armée de la loire;
L'effectif est de 60000 hommes.
D'autres corps sont en formation ; les 17e, 18e, 20e ainsi que le 16e corps
(Pourcet) entre Blois et Vendôme. (Lambert_41)
Départ de Garibaldi de Tours. (Chevalier_106)
Journée du 14 octobre 1870 :
Deux brigades prussiennes occupent Beaugency et les villages de Jargeau et
Sully.Départ de Paris de M. de Kératry sur le ballon monté Godefroy_Cavaignac.
Départ de Paris de M. Ranc, directeur de la Sûreté générale,
sur le ballon monté Guillaume-Tell.
(Chevalier_82)
Journée du 15 octobre 1870 :
Toutes les troupes françaises qui s'étaient rallié sur
La Ferté-Saint-Aubin se déplacent sur La Motte-Beuvron.(Aurelle_12)
Arrivée à Tours du général Pourcet, parti d'Alger
le 8. (Pourcet_4)
Arrivée à Tours du général Bourbaki. Gambetta lui
donne le commandement de supérieur de la région du Nord. (Chevalier_121)
Combats de Varize et Civry.
600 soldats prussiens refoulent la résistance désespérée de la garde nationale.
Ils pillent et incendient les maisons.
Récit des combats de Varize et Civry : |
![]() |
Journée du 16 octobre 1870 :
Sur ordre de Versailles, la XXIIe division se met en marche pour Saint-Péravy
vers Châteaudun. Cette ville était occupée par les français.
La IVe division de cavalerie, laissant quelques détachements dans les
villages du bord de Loire, se porte aussi sur Saint-Péravy.
Arrivée à Blois du général Pourcet (Pourcet_15)
La 1ere brigade de cavalerie (général Tripart) quitte Blois pour Mer. (Pourcet_16)
Suite à la dépêche
de Gambetta , les généraux d'Aurelle et Borel décident
d'établir un camp à Salbris pour couvrir Vierzon et Bourges. (Aurelle_13)
Journée du 17 octobre 1870 :
Le 15e corps vient s'établir à Salbris dans le but de couvrir
Vierzon et Bourges. L'armée se réorganise. (Aurelle_15)
Positions des troupes :
La 1e division (des Pallières) et la brigade d'Astugue sur Argent.
La 2e division (Martineau des Chenez) sur Pierrefitte.
La brigade de cavalerie Michel sur Sainte-Montaine.
La 3e division (Peytavin), la division de cavalerie Reyau, parc d'artillerie,
ainsi que les services administratifs sur Salbris.
La XXIIe division d'infanterie et la IVe division de cavalerie quittent Orléans.
(M&L_13)
La XXIIe division et la IVe division de cavalerie arrivent près de Châteaudun
et font campement entre les villages de Saint-Cloud et Ozoir-le-Breuil.
Un ancien officier polonais, le colonel Lipowski commande depuis le 7 octobre
les corps de francs-tireurs occupant Châteaudun.
Il organise avec les habitants la défense de la ville en vue d'une attaque
imminente. (Lambert_30)
Nomination officielle du général Pourcet au commandement du 16e
corps d'armée. (Pourcet_5)
Le 3e bataillon de marche de chasseurs à pied part en train pour Mer
et prend position à Saint-Laurent-des-Eaux. (Pourcet_16)
Journée du 18 octobre 1870 :
La XXIIe division se dirige sur Châteaudun;
Répartition de l'offensive :
La 1e brigade (43e Kontzki) à l'Est ayant pour objectif la gare de chemin
de fer.
La 2e brigade par le sud avec l'artillerie.
La IVe division de cavalerie à l'ouest.
Le combat commence par des affrontements d'avant-postes. La canonnade débute
vers 14h
(Lambert_31)
Troupes françaises |
![]() |
Troupes prussiennes |
Lipowski et de Testanières |
![]() |
Général Von Wittich |
Violentes fusillades; Francs-tireurs et gardes nationaux défendent
chaque rue pied à pied. Vers 3h du matin les dernières troupes de Lipowski quittent la ville et se retirent sur Brou. |
|
Guérilla urbaine sous un bombardement incessant. |
Bilan : 96 otages et contribution de 200 000 francs |
|
Bilan: Prise de Châteaudun |
Un tiers de la ville en ruines. 235 maisons incendiées.
![]() |
Erstürmung von Châteaudun am 18. oktober 1870 - A. Hoffmann
Documents sur le combat de Châteaudun : Récits : _________________________ |
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Journée du 19 octobre 1870 :
La brigade Deplanque doit assurer la défense de la forêt de Marchenoir. (Pourcet_5)
Journée du 20 octobre 1870 :
Le général Pourcet informe le général
d'Aurelle de la situation du 16e corps en formation à Blois.
(
Lettre du 18 octobre 1870) (Aurelle_18)
Les 15e et 16e corps sont de manière effective réunis
sous le commandement du général d'Aurelle. (Aurelle_22)
(Lettre du 20 octobre 1870)
La XXIIe division se dirige sur Vitraye par Bonneval.
Le soir son QG est à Vitraye. La cavalerie sur Saint-Loup.
Le général Chanzy est promu au grade de général de division (Pourcet_5)
Journée du 21 octobre 1870 :
Paris : Combat de la Malmaison
Thiers revient de sa mission dans les capitales européennes.
La 22e division poursuit sa marche sur Chartres.
A Chartres, les troupes françaises sont constituées
de détachements de mobiles armés de fusils anciens.
La défense n'est pas envisagée par les autorités locales
qui font évacuer ces troupes de la ville.
La XXIIe division et la IVe de cavalerie entrent à Chartres vers 15h.
Le soir même, par un émissaire, Von Wittich rendait compte de sa
situation au Prince Royal à Versailles.
Le gouvernement de Tours, menacé par l'occupation d'Orléans,
demande l'envoi de troupes sur Blois. (Aurelle_27)
(Dépêche du 21 octobre 1870)
Le général d'Aurelle envoie la 1e brigade de la 3e division sur Blois. (Aurelle_28)
(Dépêche du 21 octobre 1870)
Le général d'Aurelle ordonne le déplacement de la 2e division de Pierrefitte sur Salbris. (Aurelle_29)
Le 16e corps (Pourcet) est entre Blois et Vendôme;
A gauche sur le Loir : les francs-tireurs de Lipowski.
A droite sur la Loire : les volontaires de Vendée de Cathelineau occupant
le château de Chambord. (Lambert_42)
Le général Fiéreck est chargé de la défense
du Perche et du Mans. (Lambert_43)
Le 1e corps bavarois occupe Orléans. La 2e division de cavalerie explore
le sud d'Orléans jusqu'à Lamotte-Beuvron
La XXIIe division d'infanterie et la IVe division occupent Châteaudun
et chartres. (Lambert_43)
Emile de Keratry présente son projet d'armée de secours à
Gambetta (Lettre
du 21 octobre 1870) (Keratry_10)
Journée du 22 octobre 1870 :
Gambetta signe le décret pour la création des forces de Bretagne commandées par Emile de Keratry ( Décret du 22 octobre 1870) (Jay_15)
Journée du 23 octobre 1870 :
Emile de Keratry lance un appel à la mobilisation des départements de l'ouest. ( Proclamation du 23 octobre 1870) (Jay_33)
Journée du 24 octobre 1870 :
Un conseil de guerre se tient à Salbris; le but est de définir
un projet pour délivrer Orléans. Il est retenu de mener une offensive
en partant de Blois. (Aurelle_38)
En vue de la libération de Paris , il est décidé une offensive
de l'armée de la Loire pour reprendreOrléans.
Cette opération organisée et dirigée par le général
d'Aurelle de Paladines est planifiée pour la fin octobre.
L'opération prévoit : une attaque de la 1e division du 15e corps
par l'est de la ville simultanément avec une attaque des 2e et 3e divisions
du 15e corps avec le 16e corps par l'ouest et le nord-ouest de la ville. (Lambert_44)
Journée du 25 octobre 1870 :
A Tours, Gambetta reçoit les généraux d'Aurelle et Borel;
On confirme le projet d'offensive sur Orléans prévue pour le 31
octobre. (Aurelle_41_44)
Le général d'Aurelle informe le général Martin
des Pallières des mouvements prévus, (lettre
du 25 octobre 1870). (Aurelle_43)
Les 2e et 3e divisions du 15e corps sont déplacées de Vierzon
à Blois par chemin de fer. (Lambert_44)
Le général Von der Tann demande en vain des renforts à l'état-major à Versailles. (Lambert_45)
Récit de l'engagement de Binas du 25 octobre : |
![]() |
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Journée du 27 octobre 1870 :
Le général d'Aurelle quitte Salbris et arrive à Blois
vers 17h. (Aurelle_53)
Escarmouche d'Anet (au nord de Dreux) entre des corps irréguliers et la 6e
division de cavalerie, général-major Von Schmidt.
Capitulation de Metz.
L'armée du prince Frédéric-Charles se trouve libérée
du siège de Metz. Elle pourra désormais renforcer les troupes
offensives au Nord , à l'Est et sur la Loire.
Freycinet définit le projet de camp retranché sur Orléans.
(Lettre du
27 octobre 1870) (Aurelle_132)
Journée du 28 octobre 1870 :
Les troupes du 15e corps, arrivées à Blois rencontrent de nombreuses
difficultés pour se regrouper et se réorganiser. (Aurelle_60)
Le général d'Aurelle est obligé de retarder l'offensive
sur Orléans. Il en informe Freycinet qui lui confirme le report.
(Lettre
du 29 octobre 1870)
Dans la soirée, le général Tripart informe le général
d'Aurelle de la capitulation de Metz. (Aurelle_68)
Départ de Thiers, accompagné de MM. de Rémusat
et Cochery, depuis Tours pour Orléans
Journée du 29 octobre 1870 :
Départ de Thiers depuis Orléans pour Versailles.
Le général d'Aurelle définit les emplacements devant être
occupés par les troupes.
(Ordre général du 29 octobre 1870).(Aurelle_64)
Journée du 30 octobre 1870 :
Journée de combat au Bourget.
Arrivée de Thiers à Versailles. Il se rend le jour même
à Paris, au ministère des affaires étrangères
et assiste à un conseil de gouvernement.
Le général d'Aurelle quitte Blois et porte son QG à Mer.
(Aurelle_65)
La capitulation de Metz est officiellement annoncée à la population
française. (Aurelle_69)
Journée du 31 octobre 1870 :
Après concertation avec les membres du gouvernement, Thiers
se rend à Versailles pour négocier avec les représentants
de la Prusse.
Journée de mouvements révolutionnaires à Paris