de la seconde armée de la Loire
Occupation de Meung
6 décembre 1870
Sources : d'Aurelle, Chanzy, Du Casse, Grenest, Lambert, Rousset
Positions des troupes du grand-duc de Mecklembourg :
Le prince Frédéric-Charles a prescrit au
grand-duc
de Mecklembourg de poursuivre les colonnes françaises en
retraite sur Beaugency. |
Conformément aux (
instructions du 6 décembre)
(Chanzy_111r__120)
du général Chanzy les troupes rejoignent leurs emplacements réparties
sur une ligne de défense d'Ecoman à Meung-sur-Loire.
A 7h du matin, les troupes du 15e corps
quittent la Motte-Beuvron. Elles arrivent
à Salbris à midi, et l'arrière-garde à 14h.
Ver 15h, le général d'Aurelle reçoit sa révocation de commandant
en chef du ministre de la guerre. (Aurelle_353)
Le ministre de la guerre relève le général d'Aurelle de
son commandement. (Dépêche
du 6 décembre 1870) (Aurelle_354)
Le général d'Aurelle donne réponse au ministre de la guerre
en refusant son affectation à Cherbourg.
(Dépêche
du 6 décembre 1870) (Aurelle_354)
Combats de Foinard et Meung (rive droite) :
(Romagny_28) (Ducasse_229) (Lehautcourt_9) (Chanzy_109r_118) ( rousset_252) (gfa2_613)
Le général Camô se porte le matin sur
Meung, où
on lui a signalé la présence de l'ennemi.
Arrivé à Foinard, avant
Meung, il trouve son régiment de gendarmerie
chargé de la défense de Meung
en retraite sur Beaugency.
Ce régiment a été surpris par une forte reconnaissance ennemie (quelques escadrons
de la 2e division de cavalerie (Stolberg)).
Le général Camô
prend une bonne position et arrête la poursuite de l'ennemi,
qui abandonne Meung et n'inquiète plus ce jour-là la 2e armée.
(Ducasse_229)
Troupes françaises | Troupes prussiennes | |
1e régiment de gendarmerie à pied (six compagnies) de la division Camô. |
IIe division de cavalerie (Stolberg), renforcée de la brigade des cuirassiers bavarois, d'un bataillon et d'une batterie à cheval. (Lehautcourt_9) | |
Dès le début de cet engagement, le général Camô
s'était porté avec son gros dans la direction de Meung. |
Les allemands s'emparent de Meung en repoussant les compagnies de gendarmerie chargées de la défense de la ville. | |
Cette démonstration suffit pour arrêter
l'ennemi. |
Bilan : La IIe division de cavalerie se replie sur Saint-Ay et la brigade bavaroise de cuirassiers sur Huisseau (Lehautcourt_9) |
Meung |
Le combat de Meung fit supposer au général
Chanzy que les allemands allaient porter leur effort sur sa droite de façon
à le couper de Tours et du centre de la France.
En conséquence, il prescrit à l'amiral Jauréguiberry d'établir
avant le jour la 1ere division du 16e corps
de Grand-Bonneval
à Villorceau,
de façon à relier le 17e corps à la colonne Camô.
Avec la division Barry, cette division servirait aussi de réserve sur
la droite.
La 2e division du 21e corps (général Colin), remplace celle du général
Deplanque
à Poisly et à
Lorges. (Lehautcourt_9)
Positions de l'armée le mardi 6 décembre au soir :
Le 17e corps forme le centre et s'étend de
Villorceau par Cravant jusqu'à
Lorme.
Le 21e corps reste dans ses positions.
Le quartier-général est à Josnes
, à quelques kilomètres seulement en arrière
des lignes.
La cavalerie du 16e, de même que celle du
17e corps, doit faire des reconnaissances
spéciales et journalières, en se portant très en avant des lignes.
(Lambert_172)
Références bibliographiques : Journée du 6 décembre |