de la première armée de la Loire
Evacuation d'Orléans
4 décembre 1870
Sources : d'Aurelle, Chanzy, Du Casse, Grenest, Lambert, Rousset
En concertation avec le général Borel,
le général d'Aurelle
décide l'évacuation d'Orléans vers le sud-ouest
et sud-est. (Aurelle_334)
4h du matin : Le général d'Aurelle informe le ministre
de la guerre de la situation.
(Dépèche
du 4 décembre 1870) (Aurelle_334)
5h du matin : En réponse, Freycinet réaffirme la
nécessité de défendre Orléans.
(Dépèche
du 4 décembre 1870) (Aurelle_339)
8h du matin : Le général d'Aurelle informe le ministre
de la guerre de la situation.
(Dépèche
du 4 décembre 1870) (Aurelle_341)
8h30 : Le général d'Aurelle quitte Saran
pour Orléansv.
Vers 10h : Le général des Pallières avec la
1ere division
du 15e corps arrive à Orléans.
Avec cette forte division, le général d'Aurelle pense pouvoir
résisterà l'avance prussienne;
11h55 : Il en informe la délégation de Tours.
(Dépèche
du 4 décembre 1870) (Aurelle_344)
Les allemands reprennent leur marche offensive.
Combats de Patay, Bricy et Boulay :
- Combats des arrière-gardes des 17e et 16e corps. (général Chanzy),
contre la 4e division de cavalerie (prince Albrecht),
et autres fractions du
grand-duc. (Chanzy_90) (Romagny_27)
Patay |
Boulay |
11h15 du matin : La délégation de Tours
renonce
à la défense d'Orléans.
(Dépèche du 4 décembre 1870)
(Aurelle_345)
13h35 : Freycinet confirme la présence en renfort des 18e
et 20e corps à l'est et la constitution de renforts à l'ouest.
Il annonce l'arrivée de Gambetta à
Orléans.
(Dépèche
du 4 décembre 1870) (Aurelle_345)
Bataille autour d'Orléans :
Série d'engagements dans la forêt et autour de la ville, soutenus
par le 15e corps et des fractions des
16e et 17e corps, contre le gros des forces
de Frédéric-Charles qui marchent concentriquement sur
Orléans. (Romagny_27)
Les troupes françaises sont pousséesà la
retraite dans une grande confusion.
Le général d'Aurelle
et ses officiers supérieurs tentent
en vain d'organiser la défense mais l'offensive prussienne est générale.
Les troupes françaises sont submergées.
La défense des
abords d'Orléans n'étant plus possible, le général
d'Aurelle décide l'évacuation de la ville à 16h. (Aurelle_347)
17h : Le général d'Aurelle informe
le ministre de la guerre de l'évacuation d'Orléans.
(Dépèche
du 4 décembre 1870)
Le train de Gambetta
ne put arriver à Orléans.
Le préfet, M. Pereira ,
son secrétaire M. Baguenault et le général
d'Aurelle attendaient en vain le ministre de la guerre. (Aurelle_348)
Le 15e corps du général Martin des Pallières est
chargé de couvrir la retraite.
Il résista jusqu'à 10 heures du soir et assura tant bien que mal
l'évacuation de la ville. (Aurelle_349)
Le général Martin des Pallières
conclut une suspension
d'armes avec le général Von Treskow (17e division du XIIIe corps) pour éviter
le bombardement de la ville.
La réoccupation d'Orléans par les Allemands se fit vers 1h du
matin.
Saran |
Orléans |
Le général Chanzy donne les instructionsà ses troupes
pour la journée du 5 décembre.
(Instructions du 4 décembre 1870)
(Chanzy_94__102)
Le général d'Aurelle donne les ordres pour l'évacuation
de la ville :
Le général Bourbaki doit arrêter la
marche des 18e et 20e corps sur Orléans
et diriger le 18e sur Gien
, et le 20e sur Argent par
Sully.
Le général Chanzy doit continuer sa retraite sur
Beaugency
et
Blois
avec le 16e et le 17e corps.
Le 15e corps effectue sa retraite sur Salbris.
Le général d'Aurelle part avec son état-major pour se rendre
à la Ferté Saint-Aubin
, point de ralliement des régiments du 15e corps.
Il y
arrive à 3h du matin. (Aurelle_352)
Le général Chanzy décide de faire face à l'ennemi en reconstituant ses troupes en repli tout en protégeant Tours. Son but est de reprendre Orléans.
"L'immense plaine entre le Loir et la Loire qui
comprend la Beauce, l'orléanais et le Blaisois, à part les bois
qui entourent Orléans et la forêt de Marchenoir, n'offre que très
peu de positions défensives.
La seule réellement sérieuse
est celle que donne cette dernière forêt, qui s'étend de
Morée jusqu'à Poily, sur une longueur de vingt kilomètres.
De Lorges à Beaugency, le terrain est plus accidenté que dans
les autres parties de la plaine, les
villages et les fermes y sont plus rapprochés; c'est la trouée
par laquelle peut passer un ennemi venant de la direction d'Orléans et
marchant sur Tours.
En occupant fortement cet espace, qui n'est que de onze
kilomètres, et la forêt de Marchenoir, on tient ainsi tout le pays,
du Loir à la Loire, et on couvre tout le cours inférieur de ce
fleuve.
Le général commandant en chef de la 2e armée, décidé
à tenir tête à l'ennemi et à attendre, le plus près
possible d'orléans et de Paris, que les circonstances et le concours
que la 1e armée pourrait préter une fois organisée, permissent
de reprendre les opérations vers le nord, prit donc le parti de s'établir
fortement sur les positions en avant de Josnes, appuyant sa gauche à
la forêt de Marchenoir et sa droite à la Loire, à hauteur
de Beaugency. " Général Chanzy
Situation des 16e et 17e corps le 4 décembre :
Après l'évacuation d'Orléans, les forces françaises
sont regroupées en arrière de la forêt de Saint-Liphard,
entre la route de Coulmiers et la Loire.
(Chanzy_94__102)
Mouvement de retraite prescrit par le général Chanzy :
Références bibliographiques : Journée du 4 décembre |