Aperçu des monuments inexistants et tombes relevées
Source des descriptions des lieux de mémoire :
Emile Dehayes de MARCERE : Tombes des militaires morts pendant la guerre de 70, ministère de l’intérieur, Paris - 1878
Site sur les lieux de mémoire en Mayenne : Pierres de mémoire
Eure - Loir-et-Cher - Mayenne - Orne - Sarthe -
27 Eure
Breteuil |
Concession de 2 mètres pour 9 Français. Entourage en fer de 6 mètres. |
Damville |
Deux sépultures allemandes dans le cimetière. |
41 Loir-et-Cher
Concriers |
Concession perpétuelle de 1 mètre superficiel pour la tombe d'un Français.Entourage en fer. |
53 Mayenne
Méral
Dans une sépulture sous la loi du 4 avril 1873, fut inhumé :
André FOURNIER, mobile de la Légion de Cathelineau, 7e Compagnie.
Décédé de pleurésie le 30 Janvier 1871 à Méral.
Natif de Trélissac (Dordogne)
Cette sépulture a été relevée par la municipalité à une date indéterminée.
Saint-Georges-sur-Erve |
Il existait dans le cimetière une sépulture d'un soldat français. L'Etat a acquis la concession perpétuelle du terrain occupé par cette sépulture (2 mètres) et l'a fait entourer d'une grille en fer de 6 mètres. |
Soldat Constant BOURDON de Nouvoitoux (Ille et Vilaine). Décédé de la variole le 28 Janvier 1871.
Cette sépulture a été relevée par la municipalité à une date indéterminée.
61 Orne
Bellême |
Fosse commune où reposaient les corps de 7 soldats allemands (disparue). |
72 Sarthe
Bouloire |
On n'a pas déplacé la sépulture d'un militaire allemand pour laquelle l'Etat a acheté une concession perpétuelle de 1m30. 13 soldats français ont été réinhumés dans une concesion de 3 mètres. Clôtures en fer. |
Brains |
Une concession de 2 mètres a été consacrée à la sépulture d'un militaire français. Les restes mortels d'un militaire allemand, inhumé dans un terrain particulier, ont été transférés au cimetière, où l'État a acquis une autre concession de 2 mètres. Les deux tombes sont entourées de grilles en 1er. Le propriétaire du terrain occupé a été indemnisé. |
Courcemont |
Concession de 1m30 pour la sépulture d'un militaire français. Entourage en fer. |
Fresnay-sur-Sarthe |
Fresnay-sur-Sarthe : Par délibération en date du 31 mai 1876, le conseil municipal de Fresnay a cédé gratuitement à l'État 4 mètres superficiels de terrain dans le cimetière : 2 mètres pour la sépulture de 4 militaires français, et 2 mètres pour celle d'un soldat allemand. Les deux tombes ont été entourées de grilles en fer. |
Gesne-le-Gandelin |
Concession de 2 mètres pour la sépulture d'un soldat français. Entourage en fer de 6 mètres. |
Maresché |
Une concession perpétuelle de 2 mètres superficiels a été consacrée à la sépulture de 3 militaires français. Entourage en fer. |
Mulsanne |
Concession de 2 mètres pour la sépulture d'un militaire français. Les restes mortels d'un militaire allemand inhumé dans une propriété particulière ont été transférés au cimetière, où l'Etat a acquis une seconde concession de 2 mètres. Clôtures en fer autour des deux sépultures. Il n'a été réclamé aucune indemnité pour l'occupation du terrain. |
Pontvallain |
L'administration a fait réunir les restes mortels de 6 militaires français dans une concession de 2 mètres. L'Etat a acquis également la concession d'un autre terrain pour la sépulture d'un militaire allemand, et il a fait placer des clôtures autour des deux tombes. |
93 Seine-Saint-Denis
Bagnolet |
L'État a acheté la concession perpétuelle de 2 mètres superficiels de terrain pour la sépulture d'un militaire français. Entourage en fer. |
Bobigny |
12 Français avaient été, pendant la guerre, inhumés dans des propriétés privées ; leurs restes mortels ont été transférés dans le cimetière communal, où l'État a acheté la concession perpétuelle de 2 mètres de terrain. Entourage en fer de 6 mètres. Les propriétaires ont reçu les indemnités auxquelles ils avaient droit, en vertu de la loi, pour l'occupation temporaire de leurs terrains. |
Bondy |
Les sépultures de 7 militaires français, disséminées dans différents endroits du cimetière, ont été réunies en une seule, et une concession perpétuelle de 2 mètres a été achetée par l'État, qui l'a fait entourer d'une clôture. Une pierre tombale a été replacée sur le terrain concédé. |
Clichy |
7 gardes nationaux des compagnies de marche, tués au combat de Montretout, reposent au cimetière communal, clans un caveau construitaux frais de la municipalité. |
Dugny |
Concession perpétuelle de 2 mètres superficiels de terrain, acquise par l'État, dans le cimetière, pour la tombe d'un soldat allemand. Entourage en fer de 6 mètres. |
Stains |
2 soldats français, inhumés dans un champ, ont été transférés au cimetière, dans une concession perpétuelle de 2 mètres de terrain, acquise par l'État. Une autre concession perpétuelle de 2 mètres a été consacrée à la sépulture d'un soldat allemand. Les deux tombes sont entourées de grilles. Le propriétaire a été indemnisé à raison de l'occupation temporaire de son terrain. Une plaque placée dans l'église de Stains par M. Hippolyte Salle, président du comité sectionnaire de Saint-Denis de la Société de Secours aux blessés, rappelle le souvenir des soldats tués au combat qui eut lieu dans le village pendant le second combat du Bourget. On y lit : Siège de Paris. Armée de Saint-Denis. — A la mémoire des défenseurs de la patrie tués au combat de Stains, le 21 décembre 1870. Au-dessous sont gravés les noms des gardes mobiles décédés. |