Les pistolets

Le pistolet M1850

Pistolet de cavalerie prussien M1850
Arme à percussion avec un canon lisse
Calibre: 15.2mm
9ème régiment de uhlans

A consulter : https://www.waffensammler-kuratorium.de/pistole1850/pp1850.html

Les fusils

Le fusil Dreyse

Le fusil Podewils

Fusil bavarois

Modèle 1858/1867

Calibre: 13.9mm

Le fusil Werder

Fusil bavarois

Modèle 1869

Calibre: 11.15mm

Musée de la cavalerie - Saumur

Musée de la cavalerie - Saumur

"Le fusil français Chassepot dépassait notablement le fusil prussien Dreyse tout en étant égalé, pour les qualités balistiques, par le fusil bavarois Werder qui avait, en plus, le grand avantage d'une cartouche à étui métallique." (Jean Ricochon)

Les canons

" L'artillerie allemande, composée de pièces en acier se chargeant par la culasse, était très supérieure à la nôtre dont les canons en bronze se chargeaient par la bouche. De plus, ses officiers, mettant à profit les avantages de leur matériel, inaugurèrent une nouvelle tactique qui se révéla désastreuse pour nous." (Jean Ricochon)

Le canon Krupp

Canon rayé en acier à chargement par la culasse
Canon de 4 : calibre de 7,85, portée de combat de 1750 à 2500m (source : Albert Malet)
Canon de 6: calibre de 9,15, portée de combat de 1600 à 2380m (source : Albert Malet)
Cadence : 2 coups / minute
Ces canons lançaient les boites à mitrailles pour la lutte rapprochée, et des obus ordinaires à fusée percutante sur les longues distances.
Leur portée efficace dépassait 3000 m.

Photo de X... (1911)

Mais, sur le champ de bataille, les bombes à fusée percutante n'explosent pas toujours :

"Chaque projectile est muni, à sa partie antérieure, d'une fusée dont l'explosion détermine l'inflammation de la charge intérieure et, par conséquent, l'éclatement de l'obus. La fusée percutante renferme un mécanisme qu'il serait trop long de décrire, qui s'arme de lui-même au moment où le projectile est lancé en avant, et qui met feu à la charge quand l'obus se heurte contre un obstacle. Il est arrivé très fréquemment que l'obus rencontrant un sol mou, la fusée percutante ne faisait pas explosion et que le projectile n'éclatait pas. " (Tous soldats, Ch. Leser)

" Nous venons donc d'assister à un véritable combat d'artillerie, et pourtant peu de morts, peu de blessés de part et d'autre. Boulets et obus font beaucoup de bruit, mais peu de besogne relativement au nombre de coups tirés. Lla terre était tellement molle que les obus, pénétrant très profondément dans le sol, n'éclataient pas ou, s'ils éclataient, crachaient en l'air sans grande force de projection. De là le nombre restreint des victimes. " (Chasse au prussien, J. Michel)

Le canon de siège

Pièces de 12 et 15 cm

Batteries prussiennes bombardant Paris