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PARIS ASSIÉGÉ

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Sources : Du Casse, Ducrot, Martinien, Romagny, Trochu ... Image

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  • 10 août :
  • 17 août :
  • 17 septembre : Combat de Montmesly
  • 19 septembre : Combat de Châtillon
  • 30 septembre : Combat de Chevilly
  • 13 octobre : Combat de Bagneux
  • 21 octobre : combat de Malmaison
  • 28 octobre : Premier combat du Bourget
  • 29 octobre :
  • 30 octobre : 2e combat du Bourget
  • 29 novembre : combat de l'Hay
  • 2 décembre : combat de Champigny
  • 21 décembre : 3e combat du Bourget
  • 19 janvier : Bataille de Buzenval

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boite verte 106 Journée du 10 août :

Lettre du général Trochu au général de Waubert au sujet de la retraite de l'armée française sur Paris. Le général Trochu décrit le futur siège de Paris appuyé par une armée de secours qui serait celle devant Metz.

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boite verte Journée du 17 août :

Conférence de Châlons

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boite verte Journée du 18 août :

Proclamation L'empereur a nommé le général Trochu gouverneur de Paris et commandant des forces chargée de la défense de la capitale en état de siège.

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boite verte Journée du 14 septembre :

Proclamation du général Trochu

Travaux de défense

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boite verte 106 Journée du 17 septembre :

Arrivée des IIIe et IVe armées allemandes sous Paris et commencement de l'investissement.
La IIIe armée tiendra la rive gauche de la Marne et de la Seine , depuis Noisy-le-Grand jusqu'à Saint-Germain , en passant par Villeneuve-Saint-Georges et par Versailles ;
la IVe armée , rive droite, s'étendra à l'est et au nord, depuis Noisy-le-Grand jusqu'à la boucle d'Argenteuil-Saint-Germain et Croissy , par le Raincy-Bondy-hauteurs de Montmorency.
Effectifs allemands au début : 150000 hommes.
Effectifs des défenseurs : 550000 hommes armés, dont 90000 de troupes actives, 135000 mobiles, 320000 gardes nationaux sédentaires, corps francs, etc
Deux corps d'armée à peu près complètement organisés : 13e , général Vinoy; 14e , général Renault.

Combat de Montmesly entre la division d'Exea , du corps du général Vinoy, et les avant-gardes et flanc-gardes du Ve corps prussien , général von Kirchbach .
Résultat insignifiant : les Allemands, en train de franchir la Seine à Villeneuve, Juvisy et Corbeil , n'interrompent pas leur mouvement.

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Montmesly

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boite verte 140 Journée du 18 septembre :

Affaire de Grange-Dame-Rose entre l'avant-garde de la 18e brigade prussienne (un régiment d'infanterie, deux pelotons et une batterie), colonel von Flottow, en marche sur Versailles , d'une part; et le 4e zouaves de marche , colonel Méric , avant-postes et aile droite de la division Caussade .
Après un simulacre de combat, les zouaves lâchent pied et s'enfuient en laissant une compagnie prisonnière.

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Grange-Dame-Rose

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boite verte 196 Journée du 19 septembre :

Combat de Châtillon entre le 14e corps français, général Renault , dirigé par Ducrot, et le prince royal de Prusse, qui engage le Ve corps, le IIe bavarois et la 2e division de cavalerie.
Ducrot a voulu contrarier la longue marche de flanc qu'exécute la IIIe armée, de Villeneuve vers Versailles, mais il n'a que des moyens insuffisants.
Défaite française; abandon des redoutes de Châtillon, des Hautes-Bruyères et du Moulin-Saquet, et retraite précipitée derrière la fortification permanente.

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Châtillon

Le gouvernement et la population craignent un assaut immédiat auquel ne songent nullement les Allemands, qui se contentent de fortifier leurs positions d'investissement.
Six divisions de cavalerie allemande (de la garde, 2e, 4e, 5e, 6e et 12e), appuyées par des fractions d'infanterie, rayonnent à grande distance autour de Paris, afin de protéger l'investissement contre les tentatives de l'extérieur.

Escarmouches de Stains-Pierrefitte entre des corps francs établis dans le camp retranché de Saint-Denis et l'avant-garde du prince royal de Saxe, 8e division d'infanterie.

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boite verte 237 Journée du 22 septembre :

Combats heureux de Villejuif engagés par Vinoy avec la division Maud'huy contre les troupes avancées du VIe corps, 12e division, lieutenant-général von Hoffmann.
Les Français réoccupent les Hautes-Bruyères et le Moulin-Saquet, prématurément évacués le 19.

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boite verte 261 Journée du 30 septembre :

Combats de l'Hay-Chevilly-Thiais-Choisy. Grande reconnaissance offensive du général Vinoy avec le 13e corps, entre Seine et Bièvre.
Objectif principal : détruire le pont qu'on supposait établi sur la Seine à Choisy.
Colonnes Dumoulin, Guilhem et Blaise sur l'Hay, Chevilly et Thiais-Choisy ; diversions sur les flancs à Châtillon et Créteil.
Nous enlevons les avant-postes, mais nous échouons devant la ligne de résistance plus en arrière, sur laquelle le prince royal nous oppose le VIe corps et des fractions du IIe bavarois.
Retraite sur le plateau de Villejuif.

Tué devant Chevilly : général de brigade Guilhem.

Combat de Maule (près Saint-Germain-en-Laye), entre des corps francs d'une part ; le gros de la 5e division de cavalerie, général-major von Bredow, et des fractions d'infanterie du Ier bavarois, d'autre part.

(martinien_12_page14)

boite verte Journée du 12 octobre :

Le lieutenant colonel Reille, commandant les mobiles du Tarn (7e régiment), exécute une reconnaissance offensive vers Neuilly-sur-Marne au nord est de Paris, pour s'assurer des forces qui occupent les bois et le plateau d'Avron.
Les postes prussiens sont repliés et se dérobent dans le bois, entre Neuilly et Villemomble.
Le village de Neuilly est fouillé, tandis que trois compagnies gravissent les pentes d'Avron.
Le général Ducrot pousse une reconnaissance au delà de la Malmaison au nord-ouest.
Les mobiles du Morbihan forcent les Allemands à se replier jusqu'à Bougival.


Pendant que les braves mobiles de la Côte-d'Or et du Morbihan se conduisent avec tant de courage, un bataillon de mobiles de la Seine, de la garnison du fort d'issy, rencontre un poste bavarois, fraternise avec lui et vient boire à un cabaret de Clamart.
Ce fait honteux attentatoire à la discipline est signalé aussitôt au gouverneur, qui a la faiblesse de ne pas sévir.

boite verte Journée du 13 octobre :

Combats de Bagneux-Châtillon-Clamart.
Reconnaissance conduite par Vinoy avec la division Blanchard, du 13e corps, et la brigade la Charrière, du 14e.
Nous ne réussissons pas à vaincre la résistance que le IIe bavarois, général von Hartmann, nous oppose dans ces trois localités.
La retraite est ordonnée par Trochu lui-même.
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO Combat de Bagneux au sud. Dans la nuit du 12 au 13 octobre, le 13e corps reçoit l'ordre de faire une grande reconnaissance sur le plateau de Châtillon, sans autre indication sur le but à atteindre.

Chatillon
Châtillon

Le général Vinoy pense qu'il s'agit simplement de s'assurer si les troupes ennemies occupent toujours fortement le plateau.
Il se rend au fort de Montrouge. Le général Blanchard l'y vient trouver vers huit heures du matin.
L'opération est décidée pour neuf heures.
A droite, la brigade Susbielle opère sur Châtillon, se dirigeant sur le village en trois colonnes, une par la route, deux pour le tourner par la droite: le 42e de ligne reste en réserve au hameau de la Baraque, point d'intersection des routes stratégiques et de Châtillon ; a gauche, une colonne (colonel de la Mariouze), formée des mobiles de la Côte-d'Or, avec un bataillon de OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

Bagneux
Bagneux

boite verte Journée du 21 octobre :

Combat de la Malmaison, engagé par Ducrot avec les meilleurs éléments du 14e corps, colonnes Berthaut, Noël et Cholleton, contre le Ve corps, général von Kirchbach, et la division de la landwehr de la garde.

Premiers succès sur la ligne des avant-postes, échec sur la ligne de résistance, puis retraite.

Rueil-Malmaison
Rueil-Malmaison

boite verte Journée du 28 octobre :

Premier combat du Bourget : Le bataillon parisien des francs-tireurs de la Presse , commandant Roland , du corps de Saint-Denis (général Carré de Bellemarre ), surprend les postes du Bourget et chasse de cette localité les grand'gardes de la 4e brigade de la garde prussienne. (Romagny_18)

 Le Bourget
Le Bourget

Les Prussiens canonnent le Bourget qu'ils veulent reprendre.(Du Casse)

boite verte Journée du 29 octobre :

Combat de nuit au Bourget, défendu par le 14e bataillon de mobiles , 8000 hommes de troupes de ligne, les éclaireurs Lafon et les francs-tireurs de la presse .
L’ennemi attaque avec une artillerie formidable, et à la suite d'un combat violent, se retire.
Les troupes allemandes engagées sont deux régiments de la garde et 24 bouches à feu. (Du Casse)

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Deuxième combat du Bourget : Les troupes de Carré de Bellemarre sont attaquées et presque enveloppées dans le Bourget par trois brigades de la garde, prince Auguste de Wurtemberg . Le Bourget nous est repris.
En cette circonstance, la garde prussienne, se souvenant sans doute de Saint-Privat, inaugure la nouvelle méthode de combat : en ordre dispersé, avec tirailleurs, renforts et soutiens, et action débordante vers les flancs de l'adversaire. (Romagny)

Le Bourget
Le Bourget

L'ennemi attaque de nouveau le Bourget avec des forces considérables et une nombreuse artillerie.
Les francs-tireurs de la presse se battent avec rage, ainsi que le 14e de mobiles.
— Mort du commandant Baroche.
— Sur la fin du combat, le 3e de marche et les turcos arrivent au secours des défenseurs du village, mais ce renfort ne peut empêcher la reprise de la position par les Allemands. Cette issue malheureuse d'une lutte qui a duré trois jours produit une sensation d'autant plus douloureuse sur la population parisienne, qu'au nombre des troupes défendant le Bourget se trouve un bataillon des mobiles de la Seine, abîmé par le feu de l'ennemi.
Bientôt une autre cause de désespoir vient dominer la situation, la nouvelle de la capitulation de Metz est affichée… (Du Casse)

boite verte Journée du 29 novembre :

Combat de l'Hay. Diversion inutile exécutée par la brigade Valentin (du corps Blanchard), contre le VIe corps allemand, général von Tümpling, pour faciliter la grande opération que Ducrot devait entamer ce jour même à Champigny, mais qui, au dernier moment, a été remise au lendemain.
Contre-ordre tardif : le 110e régiment, colonel Mimerel, a perdu à lui seul un millier d'hommes.

boite verte Journée du 30 novembre :

Combats de Thiais-Choisy-le-Roi-la Gare-auxBoeufs.
Diversion exécutée par la division Pothuau, de la 3e armée, contré la 11e division allemande, lieutenant-général von Gordon.

Combat de Montmesly-Créteil.
Diversion, pour nous très meurtrière, exécutée par la division Susbielle, détachée du 2e corps (2e armée), contre des fractions du IIe corps et de la division wurtembergeoise dirigées par le général von Fransecky.
Tué : général de brigade Ladreit de la Charrière.

Combat d'Epinay-les-Saint-Denis.
Diversion heureuse exécutée par la brigade Hanrion et dirigée par le vice-amiral la Roncière le Noury contre la 8e division allemande, lieutenant-général von Schöler.
La nouvelle de ce petit succès est transmise à la légère dans les départements, où l'on croit dès lors à une victoire remportée par Ducrot à Epinay, près Longjumeau, sur les routes d'Orléans, d'où fâcheuse précipitation des armées de la Loire dans leurs mouvements vers Paris.

Bataille de Villiers-Coeuilly.
L'armée de Ducrot sort de Pariset marche au-devant des armées de la Loire : elle veut percer la ligne d'investissement dans le secteur entre Marne et Seine ; les deux rivières protégeront ainsi ses deux flancs.

Le 30, à Joinville, laborieux passage, manqué la veille, du gros des troupes : aussi l'ennemi est en éveil.
Le gros de la division wurtembergeoise et du corps saxon, prince Georges de Saxe, arrête, sur les positions organisées des parcs de Villiers et de Coeuilly, l'attaque de front de nos 1er et 2e corps, tandis que le 3e corps, d'Exea, reste d'abord inactif, puis n'exécute pas la manoeuvre tournante par Noisy, qui lui a été ordonnée.
Nous bivouaquons sur la position de Champigny-Bry occupée le matin par les avant-postes ennemis, mais la grande opération projetée est manquée.
70,000 Français contre 40,000 Allemands.
Tué : général de division Renault, commandant le 2e corps.

boite verte Journée du 2 décembre :

Bataille de Champigny-Bry.
Craignant une insurrection, Trochu n'a osé faire rentrer à Parisl'armée de Ducrot à la suite de l'insuccès du 30 novembre. Le 1er décembre, nous restons immobiles.
Les Allemands utilisent cette journée pour renforcer le secteur entre Seine et Marne et y appeler les troupes voisines de droite et de gauche.
Commandant supérieur du secteur pour le 2 : général von Fransecky.
Le 2 décembre, avant le jour, l'ennemi attaque brusquement sur tout le front.
Nos avant-postes sont partout surpris : le centre se débande et s'enfuit ; l'artillerie de la presqu'île de Saint-Maur reste inactive au moment le plus critique.
Nouvelle défaite pour nous ; néanmoins, l'adversaire ne parvient pas à nous pousser jusqu'à la Marne.
Mais nos jeunes troupes sont brisées par le froid, les fatigues; elles manquent de vivres, aux portes de Paris, après trois jours d'absence.
Le 3 au matin, Ducrot se résigne à ordonner la retraite définitive, que l'ennemi n'inquiète : pas : la 2e armée revient sur la rive droite de la Marne.
65000 Français contre même nombre d'Allemands des IIe et XIIe corps et de la division wurtembergeoise.

boite verte Journée du 21 décembre :

Troisième combat du Bourget : Nouvelle tentative de sortie dirigée au nord-est par Trochu lui-même.
L'aile gauche, corps de Saint-Denis, vice-amiral la Roncière le Noury, attaque le Bourget avec les trois colonnes Lavoignet, Lamothe-Thenet et Hanrion.
Elle échoue devant la résistance de la garde prussienne, prince Auguste de Wurtemberg.
Par suite, l'opération est arrêtée, avant que la 2e armée, Ducrot, soit sérieusement engagée : elle n'est pas poussée plus loin.
Nous reculons et bivouaquons dans la plaine de Saint-Denis.
On ébauche des travaux réguliers contre les positions fortifiées de l'assiégeant.
Quelques jours plus tard, l'extrême rigueur de la température oblige à ramener les troupes dans les cantonnements, sur la ligne des forts et en arrière. (Romagny)

Le Bourget
Le Bourget

A sept heure du matin, l’opération commence sur trois points à la fois.
A l'ouest, du côté du Mont-Valérien, le général Noël fait une forte démonstration sur Montretout, Buzenval et l'île Chiard ; au nord, le général Ducrot fait attaquer le Bourget; à l’est, le général Vinoy se reporte sur la Ville-Evrard et Maison-Blanche.
L'attaque du centre est la principale ; les marins de l'amiral la Ronciére, sous le commandement du commandant Lamothe-Teniet, enlèvent le Bourget par le nord et doivent être soutenus au sud par une colonne de mobiles et de troupes de ligne.
Cette seconde colonne ne donne pas, en sorte que bientôt les braves marins sont forcés de se replier, emmenant des prisonniers, mais laissant la moitié de leur monde hors de combat dans le village. Le général Ducrot, voyant la retraite des marins, fait canonner le Bourget par son artillerie et par un wagon blindé amené sur la route de Lille.
Un peu plus à l'est, les troupes de Ducrot s'emparent de Drancy et de Groslay, entre le Bourget et Bondy et sur la route des Petits-Ponts ; à l'est, le général Vinoy, ayant pris de promptes et habiles dispositions, s'empare facilement de la Ville-Evrard et de Maison-Blanche; son attaque est protégée par le canon de Nogent et du plateau d'Avron et par les batteries de l'amiral Saisset, qui mitraillent le Raincy, où sont les réserves allemandes.

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Drancy

Le combat dure toute la journée et tourne à notre avantage, mais il est comme toujours sans résultat.
A la Ville-Evrard, que le général Blaise a fait la faute de ne pas faire fouiller, des soldats allemands cachés dans les caves font un hurrah en entendant au-dessus d'eux le combat d'une de leurs brigades, au commencement de la nuit, et causent une panique.
Le général Blaise s'y porte à la tête de sa brigade et tombe mortellement atteint.
Le général Vinoy envoie l'ordre au général Malroy de garder du côté de la Ville-Evrard ses positions, et d'attendre le jour.
L'ennemi ne tarde pas à disparaître.
Pendant la nuit, le 200e bataillon de garde nationale fuit en désordre jusqu'à Montmartre. M. Duruy, fils de l'ancien ministre, chef d'escadron d'état-major de la garde nationale, est grièvement blessé près du général Clément Thomas.
Les bataillons de mobiles ont quatre officiers tués, les capitaines Berthier et Dufour, le sous-lieutenant Bury et l’aumônier Gros, et quatre blessés ; quatre officiers de marine sont également mis hors de combat. (Du Casse)

Combat d'Epinay.
Diversion insignifiante exécutée par des fractions de mobiles du corps de Saint-Denis contre les avant-postes du IVe corps.
Combats de Maison-Blanche et Ville-Evrard.
Diversions plus sérieuses, dirigées par Vinoy contre le gros du corps saxon, prince Georges de Saxe.
La brigade Biaise enlève Ville-Evrard, et la brigade Salmon, la MaisonBlanche.
Pendant la nuit du 21-22, les Saxons reviennent à la charge, nous surprennent et nous chassent des deux localités.
Le général Biaise est tué dans cette échauffourée de nuit, qui nous coûte, en outre, 700 prisonniers. (Romagny)

boite verte Journée du 27 décembre :

Commencement du bombardement du Mont-Avron, puis des forts du secteur Est par la IVe armée, prince royal de Saxe.
Trochu fait désarmer et évacuer le Mont-Avron dans la nuit du 28 ; opération habilement conduite et exécutée par le colonel Stoffel (l'auteur des fameux rapports militaires écrits de Berlin).

boite verte Journée du 5 janvier :

Commencement du bombardement des fronts sud de Paris par la IIIe armée, prince royal de Prusse, sous la direction technique du général-major prince Kraft de Hohenlohe, pour l'artillerie, et du lieutenantgénéral von Kameke, pour le génie.

boite verte Journée du 19 janvier :

Bataille de Buzenval (Montretout-Mont-Valérien) : Dernière affaire engagée sous Paris afin de donner satisfaction à la population qui réclame une « sortie torrentielle ».
D'une part, 90000 Français, dont 42000 gardes nationaux parisiens, commandés par Trochu en personne, et répartis entre les trois grosses colonnes Ducrot, Bellemarre et Vinoy.
D'autre part, 25000 Allemands engagés, prince royal de Prusse : Ve corps, division de landwehr de la garde, fractions des IIe bavarois et IVe corps prussien.
Nos trois colonnes n'attaquent pas simultanément : celle de gauche, Vinoy, remporte au début quelques succès à Montretout ; les deux autres échouent dans les parcs de Buzenval et de la Malmaison.
Notre artillerie n'ayant pu suivre dans les terres détrempées, nous nous brisons contre les positions retranchées de la ligne de résistance allemande.
Les gardes nationaux lâchent pied de toutes parts.
Le général Trochu ordonne la retraite ; celle-ci s'effectue durant la nuit dans le plus grand désordre. Heureusement les Allemands ne poursuivent pas. (Romagny)

Bataille de Montretout : La veille, dans le conseil, le général Vinoy a fait observer que la direction donnée à la droite lui semble défectueuse en ce sens que cette droite, pour se porter en ligne et opérer le mouvement prescrit, aura à descendre et à remonter deux fois sous le feu de l'ennemi; qu'il vaudrait mieux, d'après lui, rassembler les troupes sous le Mont-Valèrien, à côté des troupes du centre, et faire attaquer de flanc les ouvrages du ravin de Saint-Cucufa contre le Long-boyau, et le haras Lupin. Ces observations fort sages ne sont pas admises.
La nuit du 18 au 19 étant obscure et pluvieuse, le moment de l'attaque est retardé d'une heure.
Vers sept heures, l'action commence à la gauche et au centre. Apres une lutte des plus vives, la redoute de Montretout, les villas de Béarn, Armengaud, Pozzo di Borgo, Zimmermann sont enlevées par les troupes des généraux Vinoy et de Bellemare, vers dix heures.
Quelques détachements pénètrent même jusqu'à l'église de Saint-Cloud et dans le village de Garches, d'où elles fusillent sur le parc; mais les colonnes de droite, général Ducrot, pour une raison ou pour une autre, retardées dans leur mouvement, entrent en ligne beaucoup après les colonnes du centre et de la gauche.

Le Bourget
Garches

L'ennemi tient ferme à Buzenval, à Longboyau et à la Bergerie. Ordre est envoyé à une heure et demie, par le gouverneur établi au Mont-Valérien, au général Vinoy de prêter assistance au général de Bellemare en appuyant a droite, afin que ce dernier puisse appuyer également à droile et soutenir Ducrot.
Ordre est également donné de garnir d'artillerie la redoute de Montretout; mais Vinoy, malgré tous ses efforts, ne peut exécuter cet ordre, parce que l'ennemi a concentré tout son feu sur Montretout; que l'artillerie engagée sur la route du Mont-Valérien, encombrée par les troupes du général de Bellemare, défile pour se rendre à la Fouilleuse ; parce que le gouverneur n'ayant pas voulu qu'on emmène des pièces de 4, celles de 7 et de 12, trop lourdes, s'enfoncent dans le terrain détrempé par le dégel.
L'ennemi, surpris par l'attaque du matin (à gauche et au centre, mais non à droite), a été ment, son artillerie entre en ligne, garnit les embrasures de ses batteries et fait un feu violent de ses 63 pièces de 2° (igné de défense et de ses 33 du parc de Saint-Cloud, de ses 20 de l'hospice Brézin et de ses 10 du Haras, total 120 bouches à feu.
Le général Vinoy se porte à Montretout et donne l'ordre d'y placer 4 pièces de 12 en batterie, mais on n'y peut réussir.
L'artillerie est alors établie en avant de la Briqueterie de la Croix-du-Roi, où un encombrement énorme de voitures d'ambulance se produit bientôt et gêne le combat- Vers déni heures, les lâches bataillons de Belleville, qui ont si souvent et avec tant de bruit réclamé d'être menés au combat, trouvant l'affaire longue et meurtrière, décampent, quittent leurs postes, prennent d'assaut.. .... les omnibus amenés pour enlever les blessés, et se font reconduire ainsi dans Paris, tandis que les bataillons des autres quartiers montrent une attitude solide.
A trois heures et demie du soir, l'ennemi (Du Casse)

boite verte Journée du 21 janvier :

Commencement du bombardement de Saint-Denis, et des fronts nord de Paris par la IVe armée allemande, prince royal de Saxe.

boite verte Journée du 22 janvier :

Nouvelle émeute dans Paris, conséquence et de la défaite de Buzenval et de la perspective d'une capitulation.
Suppression du titre et des fonctions de gouverneur de Paris.
Trochu reste le chef du gouvernement, mais le général Vinoy est nommé commandant en chef de toutes les forces militaires.

boite verte Journée du 26 janvier :

Suspension d'armes applicable à Paris seulement, en attendant le résultat des négociations engagées à Versailles, entre Bismarck et Jules Favre, en vue de la conclusion d'un armistice général.

boite verte Journée du 28 janvier :

Signature d'un armistice général de vingt et un jours, et capitulation de Paris.
Conditions : Reddition de la capitale, de ses forts et du matériel de guerre ; l'armée de Parisprisonnière de guerre, moins la garde nationale et une division de l'armée active; payement d'une contribution municipale de 200 millions.
Restrictions : l'armistice n'est valable pour les départements qu'à dater du 31 ; il n'est pas applicable à la région de l'Est.
Jules Favre omet de mentionner ces deux restrictions dans la communication télégraphique qu'il fait à la Délégation de Bordeaux.

boite verte Journée du 29 janvier :

Les Allemands prennent possession des forts et du matériel de guerre.
L'armée prisonnière reste consignée dans Paris, où il est convenu que les Allemands n'entreront pas pendant la durée de l'armistice.

boite verte Journée du 1 mars :

1er au 3 : Occupation partielle de Paris par 30000 Allemands qui ont été passés en revue le matin, même par l'empereur Guillaume, à Longchamps.
« L'entrée dans la capitale de l'ennemi s'effectua drapeaux déployés, au bruit des musiques militaires jouant la marche déjà exécutée en semblable occasion en 1814.» (Relation de l'état-major allemand.)

boite verte Journée du 18 mars :

Proclamation de la Commune à Paris.
Le gouvernement quitte la capitale et va s'établir à Versailles. L'Assemblée, mal placée à Bordeaux se déplace à Versailles.